Anti parasitaire interne (vermifuge)

il est important de procéder à la vermifugation chez les chiots.

Elle pourra s'effectuer dès l'âge de 15 jours puis tous les mois jusqu'à l'âge de 6 mois.

Ensuite, elle devra être réaliser 2 à 4 fois par an suivant le mode de vie de l'animal. 

Anti parasitaire externe

Les puces et les tiques sont présentent tout au long de l'année.

Cependant, le risque de contamination peut diminuer en hiver, pendant les périodes de grands froids. canadian-pharm365

Il faut donc traiter votre animal tous les mois pendant les grosses chaleurs (l'été) mais aussi en prévention au printemps et à l'automne.

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 Les vaccins peuvent être effectués dès l'âge de 2 mois.

Un rappel est nécessaire au bout d'un mois puis toutes les années.

Pour vous aider dans cette démarche, veuillez remplir le formulaire de rappel

La stérilisation peut être effectuée dès l'âge de 6 mois.

  • Pour les chiens, elle entraine une réduction de l'agressivité ainsi que des risques de bagarres.
  • Pour les chiennes, elle permet de limiter les risques de tumeurs mammaires ainsi que l'infection de l'utérus.

Les chaleurs seront donc supprimées et les chiennes ne pourront plus être gestantes.

Une fois que votre compagnon sera stérilisé, il faudra le mettre sous une alimentation adaptée.

Qu’est-ce que l’arthrose ?

Dans cette affection le cartilage, qui assure le bon fonctionnement des articulations, est progressivement détruit, et l’articulation se déforme. Il en résulte une raideur et une douleur aux mouvements, notamment à froid, ainsi qu’une fonte musculaire progressive.

L’arthrose touche principalement les chiens âgés, mais elle peut aussi s’observer chez des animaux plus jeunes,  soit du fait d’anomalies congénitales (os déformés, mauvais aplombs …), soit en effet secondaire de traumatismes des articulations (accident, chute, entorse…).

Dans cette affection, 2 gros soucis à gérer :

  • La douleur, au début faible mais qui peut progressivement augmenter en intensité et handicaper grandement l’animal ; à son paroxysme elle donne des « crises arthrosiques » très douloureuse et dans lesquelles le propriétaire a l’impression que son animal est « paralysé » ;
  • La gestion de l’inflammation chronique de l’articulation qui, même lorsqu’elle paraît bien toléré par l’animal, accélère en réalité la dégradation du cartilage et donc la progression du mal. Une fois que le cartilage est détruit, il ne se reformera pas. Il est donc important de préserver autant que possible le capital cartilage restant.

Mon animal est-il concerné ?

La plupart du temps l’arthrose évolue à bas bruit de façon insidieuse, bien avant que l’animal ne manifeste de douleur :

  • Il reste couché plus souvent qu’avant
  • Il a du mal à se relever, notamment le matin au lever ou après une sieste
  • Il a moins d’entrain pendant les promenades
  • Il boîte de façon intermittente
  • Il a du mal à monter ou descendre les escaliers
  • Il vous fait moins la fête quand vous rentrez
  • Il grogne quand on le caresse à certains endroits
  • Il a des raideurs après un effort

Si vous reconnaissez votre animal sur au moins 2 manifestations, alors il se peut qu’il souffre d’arthrose. Parlez-en à votre vétérinaire.

Comment la prévenir ?

  • En maîtrisant le poids de votre animal : un surpoids augment les micro-traumatismes sur les articulations et donc le risque d’arthrose
  • En lui procurant un exercice physique suffisant et adapté : un animal en bonne forme physique épargne ses articulations grâce à la contention que ses muscles leur procurent ; pour autant, un exercice physique trop intense ou violent, peut à l’inverse être dommageable (effort physique trop prolongé, sauts et changement de niveau répétés…)
  • En lui donnant un aliment de bonne qualité : les constituants du cartilage proviennent directement des aliments, une carence de l’un d’entre eux fragilise le cartilage et les os.

Comment la traiter une fois qu’elle est installée?

Une fois l’arthrose détectée, aucun retour en arrière n’est possible mais le but est de conserver le capital cartilage restant d’une part, et d’améliorer le confort de vie de l’animal d’autre part.

3  volets du traitement :

Volet hygiénique
  • Si cela est nécessaire, commencer par faire perdre du poids à son animal ;
  • Contrôler l’activité physique de son chien : une activité modérée mais régulière, est préférable aux promenades longues mais sporadiques ; la nation est également un type d’exercice intéressant pour les animaux arthrosiques.
  • Garder son chien au chaud et au sec ; en effet le froid et l’humidité aggrave l’inconfort chez certains animaux. Lui fournir un tapis ou un panier pour chien confortable et rembourré
  • Aménager son environnement de vie pour lui offrir un confort maximal : l’aider pour monter et descendre de la voiture, aménager une rampe dans l’escalier si nécessaire, surélever sa gamelle d’eau et de nourriture pour lui éviter d’avoir à se baisser
Volet alimentaire

Lui fournir une alimentation adaptée : parmi les gammes premium des aliments ont été formulés spécialement pour le soutien de la fonction articulaire : ils contiennent tous les nutriments nécessaires au cartilage, notamment les acides gras essentiels, ainsi que la chondroïtine et la glucosamine qui nourrissent le cartilage et diminuent l’inflammation au sein des articulations. Ces 2 derniers éléments peuvent également être administrés sous forme de complément nutritionnel (comprimés à donner par cures régulières). L’apport de ces éléments est intéressant en prévention, par exemple à l’occasion du changement vers une alimentation « senior », ou encore en traitement de fond complémentaire d’autres thérapies (anti-inflammatoires, médecines alternatives)

Volet médical
  • L’administration ponctuelle ou au contraire régulière d’anti-inflammatoire est intéressante pour soulager la douleur, et casser le cercle vicieux de l’inflammation intra-articulaire : ils doivent cependant être donné avec discernement, de façon progressive, et leur administration à long terme nécessite de s’être assuré que les principaux organes d’élimination (foie, reins), fonctionnent correctement.
  • L’ostéopathie, l’acupuncture, le massage/physiothérapie et la laser-thérapie sont chacune à leur façon d’excellents moyens de soulager l’animal : ces services sont fournis par votre clinique, le personnel ou les vétérinaires sont à votre disposition pour vous renseigner à leur sujet

La prise en charge précoce de l’arthrose est largement préférable à une thérapie tardive, car la destruction du cartilage et la déformation des articulations sont définitives : n’hésitez pas  à en parler tôt à votre vétérinaire

La teigne est une maladie de la peau due à un champignon envahissant la superficie de la peau et des poils.

C'est une maladie « zoonotique » c'est à dire transmissible à l'Homme et vice versa.

Herpes circiné, lésion de teigne humaine (Dr Lima)

Le diagnostic repose sur différentes techniques :

  • Examen à la lampe de Wood (réalisé à la clinique) : 50% des souches de Microsporum canis (une des teignes rencontrées chez les animaux) se révèlent positives à cet examen. Le poil contaminé va présenter une fluorescence verte caractéristique lorsqu'on observe l'animal avec la lampe de Wood.
  • Examen direct des poils au microscope (réalisé à la clinique)


Poil teigneux observé au microscope (Dr Lima)

  • Culture fongique (prélèvement envoyé dans un laboratoire spécialisé) : examen de choix en cas de suspicion et si les 2 autres examens se sont révélés négatifs, il est indispensable pour le suivi de l'infection. Et doit être réalisé sur tous les animaux présents dans la même maison.

Etant donné la contagiosité de cette maladie, il est important de mettre en place un traitement pour l'animal ainsi que son environnement.
Il convient :

  • d'éviter le contact de l'animal malade avec d'autres animaux (mise en quarantaine).
  • d'éviter le contact avec les enfants plus susceptibles d'être contaminés.
  • de le laisser dans une pièce facile à nettoyer.
  • de porter des gants et des vêtements spécifiques lors des soins (qui seront détruits par la suite).

Le traitement pour l'animal sera adapté à son espèce, son âge et son état de santé générale. Il comporte généralement un traitement par voie orale visant à stopper la croissance du champignon ainsi que des soins locaux pour éliminer le parasite de la peau et des poils. La durée du traitement est de 6 semaines minimum avec contrôles réguliers et mise en culture pour s'assurer de la guérison de l'animal.

Le traitement de la maison est essentiel car un environnement contaminé est une source de recontamination pour l'animal ainsi que les personnes qui vivent sous le même toit.
Tout le matériel infecté (lit, brosse, griffoirs...) doit être détruit ou nettoyé et traité minutieusement avec une solution antifongique.
L'aspirateur reste notre meilleur allié, il doit être passé sur tous les endroits où l'on pourrait retrouver du poil (sols, canapés, grilles d'aération, lieu de couchage des animaux, tapis...)
Les sacs d'aspirateur et les poils doivent préférentiellement détruits par le feu.

Après le nettoyage rigoureux, un traitement anti fongique doit être appliqué.
Une solution à diluer dans de l'eau tiède puis à pulvériser sur les zones à traiter vous sera prescrit par votre vétérinaire.
Il est aussi possible d'utiliser de l’eau de javel non diluée mais cela présente un risque d'intoxication non négligeable. Pour les surfaces lisses utilisez une eau de javel diluée à 1/10 (100ml de javel dans 900ml d'eau)

Le traitement de l'environnement doit être fait régulièrement soit toutes les semaines, ou tous les 15 jours en fonction du risque. Il doit être poursuivi après guérison de l'animal pour s'assurer de la destruction de tous les poils contaminants.

Toxicité des produits traitant

Les animaux ne doivent pas rentrer en contact avec les produits utilisés pour l'environnement.
Ceux-ci doivent être manipulés avec précaution et de préférence avec des gants.
Pensez à bien vous rincer les mains après utilisation.

Evitez le léchage après l'application des soins locaux, surtout chez les jeunes animaux !

Pour d'autres informations et conseils, renseignez-vous auprès de nos assistantes ou auprès de vos vétérinaires lors des visites de suivi.

Votre animal présente une pulicose (présence de puces ou de déjections de puce sur l'animal) et/ou une dermatite allergique aux piqures de puces.

Il est donc nécessaire d'établir un plan de lutte contre ces parasites.

La puce adulte se nourrit du sang des mammifères (chien, chat, humain…). Elle ne reste que peu de temps dans le pelage de votre animal.

Les oeufs pondus par les femelles tombent dans l’environnement, et lorsqu’ils sont dans des conditions favorables comme une maison, ils se développent et donnent des larves qui sont capables de faire 5m, afin de s’enfoncer à l’abri de la lumière pour se transformer en nymphe (forme de résistance dans l’environnement).

Ces larves vont aller se nicher dans les moquettes, tapis (paillasson), literie, canapé (même les canapés en cuir)…

Il est donc essentiel de traiter votre animal avec un produit qui vous sera conseillé en consultation (en fonction de votre mode de vie, de l’animal, de son pelage et de l’état de sa peau), ainsi que tous ses congénères, mais surtout son environnement donc votre logement.

Le passage en machine des tissus n’est pas suffisant pour éliminer les puces.

Il vous faudra d’abord aspirer la pièce afin de créer une vibration et faire sortir les puces de leur cocon. Utiliser un produit insecticide délivré à la clinique (attention ces produits sont mortels pour les reptiles et les poissons) en vaporisant sur les endroits pouvant être colonisés par les puces. Laisser agir 2h. Aérer, aspirer à nouveau et ensuite laver (possibilité d’utiliser un nettoyant à vapeur).

Attention, même après avoir traiter votre animal vous pouvez retrouver des puces sur lui ou chez vous. La forme de nymphe, protégée dans son cocon est résistante aux traitements insecticides. Il est donc essentiel de bien traiter l’environnement selon les conseils déjà cités et si nécessaire, en cas de grosse infestation, renouveler l’opération un mois plus tard.

Quand ma chienne va-t-elle mettre bas?

La durée de gestation varie de 57 à 72 jours.

Ma chienne attend-elle bien des chiots, et combien?

Si vous voulez savoir si la chienne est gestante, demandez à votre vétérinaire de vous le confirmer : l’examen le plus précoce pour cela est l’échographie, à partir de 24-25 jours après la saillie.

A la radiographie, les chiots ne sont visibles que lorsque leur squelette est calcifié soit à partir de 45-50 jours après saillie ; cet examen permet notamment d’estimer le nombre de chiots à naître, ainsi que leur taille (risque augmenté de césarienne en cas de chiot unique ou de race brachycéphale).

Combien ma chienne doit-elle prendre de poids, et comment la nourrir?

La gestation de la chienne se voit à partir de la 5ème semaine de gestation.

La prise de poids doit être de 30% pas plus. Une prise de poids excessive favorise le diabète gestationnelle ainsi que les difficultés de mise bas.

Il est conseillé de changer son alimentation vers la 5ème ou 6ème semaine, en remplaçant ses croquettes habituelles par un aliment complet, spécifiquement formulé pour la reproduction.

Fiez-vous aux indications de rationnement et à l’évolution du poids de la chienne pour augmenter progressivement les rations jusqu’à la fin.

Ne donnez surtout pas de compléments de calcium pendant la gestation. Cela pourrait favoriser la survenue de crises de tétanies.

En fin de gestation, à cause de la place que prend l’utérus dans son abdomen, la chienne a du mal à ingérer sa ration habituelle. Donnez-lui deux à trois repas par jour pour faciliter sa digestion.

Quels autres soins sont nécessaires durant la gestation?

La chienne devient plus calme, plus intolérante à l’effort, et passe plus de temps à se reposer.

Pour des chiots protégés dès lors naissance, vérifiez vaccin, vermifugation et déparasitage de la mère.

Vermifugez au moins 15 jours avant la naissance des chiots, à la mise-bas, et 15 jours après.

Le déroulement de la mise-bas.

Les signes précurseurs de la mise-bas :
-Gonflement des mamelles, production de lait
-Chute de température d’un degré 24h avant la mise bas (température normal du chien entre 38 et 39°)

1) 1ère phase : préparation à la mise-bas
Entre 2 à 12heures, jusqu’à 36 h pour une première portée, la chienne est agitée, inquiète et cherche un endroit calme pour faire son nid. Elle peut s’isoler ou au contraire rechercher la compagnie de son maitre. Il n’est pas rare que la chienne ne mange plus, voire vomisse, respire très vite. Laissez votre chienne tranquille.

2) 2ème phase : La phase d’expulsion
La durée de l’expulsion d’un chiot varie de quelques minutes à 1h. En général, c’est l’expulsion du premier chiot qui est la plus longue. Ensuite, l’utérus se repose avant l’expulsion du chiot suivant. Entre deux naissances, il s’écoule un délai moyen de 10 à 60 minutes. Ce délai ne doit pas excéder 3 heures.

3) 3ème phase : la délivrance (expulsion des placentas)
Les chiots naissent parfois enveloppés du sac amniotique de couleur verte (la chienne déchire alors cette enveloppe) ou bien celui-ci peut se rompre spontanément lors de l’expulsion du chiot. Le placenta est alors expulsé après le chiot. La chienne mange le placenta, il contient une hormone qui va favoriser la lactation.

Après la mise-bas

Normalement la chienne lèche immédiatement les nouveau-nés, stimulant ainsi leur respiration, et coupe le cordon ombilical avec ses dents. Si elle ne le fait pas, vous pouvez aider à dégager les voies respiratoires en enlevant les sécrétions qui bouchent les narines avec une compresse.

Les chiots doivent être au chaud avec leur mère et/ou sous une lampe chauffante.

Si le chiot ne prend pas les mamelles, vous pouvez l’aider. Il est important qu’il boive le colostrum (1er lait qui contient l’immunité contre les principales maladies).

Pesez les chiots : ils doivent doubler leur poids de naissance en 10 jours. La production de lait demande beaucoup d’énergie à la mère, donnez-lui à volonté une alimentation riche (protéine et calcium), comme par exemple des croquettes pour chiots.

Une chienne en lactation peut manger 2 à 3 fois sa ration normale.